HISTOIRE de kokeshi 歴史

L’origine des kokeshi remonte au tout début du XIXème siècle dans le Tôhoku, région regroupant les préfectures du nord-est du Japon : Aomori, Akita, Iwate, Yamagata, Miyagi et Fukushima. Tout d’abord, jouet destiné aux enfants, la fabrication des kokeshi s’est développée chez les paysans de cette région entre 1830 et 1843. De nos jours, les kokeshi contribuent à entretenir la nostalgie du « pays natal » Désormais, on en trouve dans les boutiques des aéroports où elles sont présentées comme étant « les plus connues des poupées japonaises dans le monde ». De produit régional, elles sont devenues une référence culturelle pour le Japon tout entier.

Ethymologiquement diverses interprétations s’opposent pour expliquer le terme de kokeshi.
Pour les uns, le terme de ko serait une modification de ki :arbre, et keshi viendrait de kezuru : raboter, raper, .
Pour d’autres, ko viendrait du mot : enfant et keshi du verbe kesu : effacer, supprimer, faire disparaître)
Ces poupées auraient donc été confectionnées en la mémoire de très nombreux enfants victimes d’infanticide au début du 19ème siècle, une période où les habitants de ces régions durent affronter des conditions de vie très rigoureuses proche de la disette sinon de la famine.

Une autre version expliquerait que ces kokeshi seraient aussi un symbole de fertilité pour invoquer les divinités tutélaires en but d’une bonne récolte.

Quoi qu’il en soit, les kokeshis, de nos jours, sont là pour exalter la nostalgie du « pays natal » On peut voir dans les allées commercantes de l’aéroport de Narita, au départ,des boutiques vendant des kokeshis comme étant « les plus connues des poupées japonaises dans le monde ». De produit régional, c’est devenu un objet culturel traditionnel, la marque du Japon.
En dehors des kokeshis « souvenir » (omiyage), produites industriellement, une tradition encore vivace perdure dans certains villages du Tôhoku.

LES VARIETES

Fabriquées à base de différents types de bois selon la localité : cerisier, poirier, cornouiller ou érable, elles sont tournées par un Maître-artisan qui les décorent de motifs végétaux : chrysanthèmes, iris, pivoine à l’aide de couleurs obtenues avec des plantes de sa région.
Parmi les kokeshis traditionnelles, on distingue une dizaine de style aux particularités bien marquées : Hijiori, Kijiyama, Nambu, Naruko, Sakunami, Tôgatta, Tsuchiyu, Tsugaru, Yajirô, Zaô.
Sur ces kokeshis classées en « lignée », apparaît la « patte » du Maître-artisan qui les a crées. De part la forme de son tronc, des motifs peints, des couleurs utilisées et de l’expression des traits de son visage, chaque kokeshi est une œuvre unique, signée de leur auteur.

LES ARTISANS

Ces artisans-paysans qui vivent la plupart du temps au fond des vallées, près de stations thermales (onsen) exercent plus particulièrement leur activité de créateur du début de l’automne au début du printemps et chaque année au printemps plusieurs concours sont l’occasion de présenter leurs œuvres
Dans la préfecture de Miyagi (Fukushima) l’association japonaise pour la promotion des industries artisanales d’art populaire recense 17 artisans considérés comme reconnus et 4 coopératives.

Le revenu annuel moyen d’un artisan varie entre 18000€ et 32000€ ; le prix de ces kokeshis dépendant de l’année de fabrication, de sa taille et de son aspect.

Sato Kiichi : 1000€ à1800€
MORI Mitsuo (Tsugaru) : 130 à 180€
Celles de son grand père : 500 à 2000€

Dans la préfecture de Miyagi, l’association japonaise pour la promotion des industries artisanales d’art populaire recense 17 artisans considérés comme reconnus et 4 coopératives.

Ouvrages de référence:
Kokeshi jiten 570 pages 1972.

 

 

こけしの歴史

上記の仏語の開設は「こけし辞典」(1972年発行)を参考にしたものです。

日本語での解説はこちらをご覧下さい。

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